La canonisation de Mère Teresa de Calcutta a eu lieu ce dimanche 4 septembre à la basilique Saint-Pierre à Rome.
Plus de 120 000 fidèles étaient présents pour l’événement tant attendu, dix-neuf ans après sa mort, elle demeure toujours un symbole, de paix, de dialogue et de générosité.
Mais surtout Mère Teresa constitue un symbole de l’église des pauvres, une église qui aide les plus démunis. Cette image de l’église relancée par le pape François, correspond parfaitement à la vie de Mère Teresa qui s’est dévouée à l’aide aux plus démunis, désirant sauver leurs âmes.
Elle a su attirer les regards des puissants du monde sur les rejetés et les oubliés, les pauvres et les démunis.
Elle est née Agnes Gonxha Bojaxhiu dans une famille albanaise, le 26 août 1910 à Skopje, et décédée le 5 septembre 1997.
Elle entrée dans les ordres à l’âge de 18 ans chez les sœurs de Notre-Dame-de-Lorette à Dublin.
Elle fut ensuite envoyée à Calcutta en Inde pour enseigner à des jeunes filles aisées.
En 1950 elle fonde les Missionnaires de la Charité qui existe encore, comptant 5000 religieuses consacrant leur vie aux plus pauvres, dans une austérité radicale.
Elle a longtemps combattu seule avant d’être écoutée par les plus grands de ce monde. Mais aussi par le monde entier, devenant un symbole de générosité.
Lorsqu’on lui dit que son combat est vain « Ce que vous faites ne sert pas ! La mer est si grande !» Elle répond : «C’est une goutte d’eau dans la mer, mais après cette goutte la mer ne sera plus la même». Mère Teresa représentait un espoir pour les démunis et les oubliés.
Fidèle à son dévouement pour autrui, elle écrivait en 1959 « Si jamais je deviens une sainte, ce sera sûrement une des ténèbres. Je serais en permanence absente du paradis, afin d’aller allumer une torche pour ceux plongés dans les ténèbres sur terre ».
M. K.