Regardez ci-dessous, le trailer du film Ibn Badis, qui retrace la vie du grand penseur Algérien.
Ibn Badis est né à Constantine en 1889 dan une famille de la vieille bourgeoisie citadine, son père Mohamed El Mostapha Ben el Mekki était un grand propriétaire terrien, sa mère Zhira Bendjelloul était issue d’une famille d’oulémas de la vieille bourgeoisie citadine constantinoise.
Ibn Badis va étudier le Coran à Constantine puis à la Zitouna de Tunis, il revient ensuite à Constantine, où il commencera à enseigner. Il voyagera au Moyen Orient par la suite, à Médine et à la Mecque, ainsi qu’en Syrie et au Caire.
Il revient à Constantine où il continue d’enseigner et où il fonde l’Association des oulémas musulmans algériens. Il est l’un de plus important réformateur musulman algérien. De plus il entre en lutte contre la répression qui s’abat sur les patriotes algériens notamment à travers la publication de son journal (plusieurs fois interdit).
Le 16 avril 1940, il expire à Constantine. Son enterrement qui rassemble 20 000 personnes prend l’aspect d’une gigantesque manifestation anticoloniale.
La fête nationale, Youm El Ilm, journée du savoir est célébrée chaque année le 16 avril en son honneur.
Ci-dessous la vidéo:
Times of Algeria 
Ce film valide une imposture aboutie. Benbadis et son association avaient relégué, sinon rejeté, l’idée d’indépendance de l’Algérie. Ils défendaient seulement et revendiquaient la préservation de la langue et de la religion des Algériens. Ils s’étaient souvent mis au travers du mouvement indépendantiste et l’avaient plus qu’à leur tour vilipendé.Comme Ferhat Abbas avant qu’il rejoigne la révolution en marche, ils n’étaient rien d’autre que des réformistes de l’islam et des partisans déclarés de l’assimilation. L’affabulation promue par le film ne résiste pas l’exploitation de leurs publications et à leurs déclarations. Ce film procède d’une entreprise-encore une- de falsification de notre histoire et de construction du mythe de l’islamisme libérateur. L’idée et la revendication de libération , d’indépendance et, plus tard, de révolution étaient l’apanage de la seule lignée ENA-PPA/MTLD !
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