Dans un monde moderne complètement capitaliste, les citoyens ne trouvent malheureusement pas toujours utile de s’exprimer par le biais des élections. Le boycott est une véritable arme pour le peuple.

En effet, l’économie est intimement liée à la politique, cela depuis fort longtemps. Mais dans une économie néo-libérale, l’action de non consommer peut relever d’une dimension politique très forte.

En Inde durant le combat pour l’indépendance mené par Gandhi dans les années 1930, le boycott contre les impôts liés au sel, afin d’exprimer son opposition à l’empire britannique.

De même en 1955, le boycott a été effectué aux Etats-Unis à l’encontre des bus de Montgomery, afin d’obtenir la fin de la discrimination raciale qui était instituée au Etats-Unis à l’encontre des noirs. Ce boycott a été lancé par Martin Luther King.

Un des boycotts les plus célèbres et les plus réussis est celui qui a été lancé à l’encontre de l’Afrique du Sud, afin de mettre fin au régime de l’apartheid qui instituée une inégalité raciale entre les blancs et les noirs.

Récemment, depuis 2005, la société civile palestinienne appelle au boycott des produits israéliens via la campagne BDS.

Le boycott est un acte hautement politique, qui a des conséquences. C’est un acte de non-achat pour des raisons politiques. Le but du boycott est de faire changer une situation donnée. Dans une société capitaliste, où l’économie joue un grand rôle, le boycott est définitivement l’arme du peuple pour exprimer certains de ses griefs et pour refuser une situation qui lui est défavorable ou injuste.