L’Algérie a traversé deux guerres en moins de cinquante ans, d’abord une guerre de libération nationale contre une colonisation qui laisse toujours des traces indélébiles dans les mémoires et dans l’Algérie contemporaine.
Puis une guerre fratricide entre Algériens, la décennie noire, qui débouche finalement sur une période de paix et de pardon à l’échelle nationale, afin de vivre ensemble, encore.
Alger, la capitale de ce pays à la longue histoire de tolérance, carrefour sur la Méditerranée, ouverte vers l’extérieur depuis des siècles, symbolise ce vivre-ensemble retrouvé.
Ainsi pour le 16 mai, journée internationale du vivre-ensemble en paix, Alger est proclamée capitale du vivre-ensemble en paix, afin de féliciter des efforts effectués pour promouvoir la paix sociale dans ce pays, ainsi que des efforts continus qu’il faut toujours faire, car la paix se cultive, c’est le fruit d’un long processus, qui ne s’arrête jamais.
L’ONU a voté pour célébrer chaque année la journée du vivre-ensemble en paix le 16 mai.
Cette décision a été portée par l’Algérie, qui a proposé ce texte à l’ONU. Une idée directement inspirée de l’histoire algérienne et de la culture de vivre-ensemble de l’Algérie, une culture ancestrale qui s’est notamment manifestée de nouveau lors de la politique de réconciliation nationale lancée par le président Abdelaziz Bouteflika.
Par ailleurs, le vote de cette résolution à l’ONU constitue une victoire diplomatique pour l’Algérie et sa diplomatie.