Le festival du film de Douarnenez en Bretagne (France) existe depuis 1978. Il a pour but de donner la voix aux minorités, aux peuples qui luttent pour leurs cultures, langues, identités ou survie. Pour sa 42ème édition, le festival a mis l’Algérie à l’honneur, avec des projections de grands classiques du cinéma algérien, ainsi que des films d’auteurs et de jeunes réalisateurs de la nouvelle scène algérienne.
Lorsque les organisateurs du festival ont décidé de programmer cette saison sur l’Algérie, le hirak n’avait pas encore eu lieu. Pour eux, c’était normal de consacrer une saison à l’Algérie, un pays qui a une histoire liée à la France mais qui est méconnue du public français. Faire connaitre le cinéma algérien permet aussi de faire connaitre l’Algérie contemporaine aux Français.
Par le passé, le festival a régulièrement invité des réalisateurs algériens comme Habiba Djahnine (Lettre à ma sœur, Avant de franchir la ligne d’horizon) et Malek Bensmaïl (La Chine est encore loin, La bataille d’Alger, un film dans l’histoire).
A travers cette édition qui a pris place du 17 au 24 août 2019, le festival a présenté des grands classiques mais aussi des productions plus récentes comme Kindil el Bahr (2016) de Damien Ounouri ou encore Derwisha (2018) de Leïla Beratto et Camille Millerand ainsi que Les Bienheureux (2017) de Sofia Djama.
Une programmation riche en diversité qui met à l’honneur l’Algérie !