Un rapport détaillé de China Tribunal atteste du prélèvement d’organes envers la minorité ouïghoure musulmane.
Les ouïghours forment une minorité qui vit dans l’ouest de la Chine, au Xinjiang (Turkestan oriental), ils sont turcophones, leur langue est l’ouïghour qui appartient à la famille des langues turques.
Cette minorité est victime de discrimination récurrente à cause de sa culture, sa religion ainsi que sa langue. Plus d’un million de ouïghours seraient détenus actuellement dans des camps de concentration. Certaines mosquées historiques comme la mosquée de Keriya qui datait de 1237 ont été rasé de la carte, cette disparition est visible par images satellites.
Cependant, il semblerait qu’en plus de la détention dans les camps, les ouïghours subissent le prélevement forcé de leurs organes et la revente de ceux-ci.
Le rapport explique ces allégations, en se référant à une expertise de décembre 2018, que « sur les derniers 18 mois, chaque femme, homme et enfant ouïghour – autour de 15 millions de personnes — a eu des prises de sang et d’ADN ». De telles prises de sang permettent notamment d’établir la comptabilité entre un donneur et un receveur.
La crainte est de voir un réservoir d’organes se former, par le prélèvement forcé sur les ouïghours, au détriment de leur vie et cela pour satisfaire la demande en organe de la part du reste de la Chine.
